28 juillet 2014
1
28
/07
/juillet
/2014
21:18
X - le 4 mai.
qui peut entendre sinon les sourds
quand ne voient que les aveugles
dans ce royaume sans roi
où même les jeunes sont vieux avant l’heure
et chacun se terre terrifié dans sa retraite rêvée
imaginer le pire
quand il se résume à des charrettes
qui ne se dirigent plus place de Grève
pour connaître la veuve frigide
mais vers le néant de l’inexistence
sociale sans casque ni couronne
précipité à l’air du vide
les avoirs se comptent désormais au comptant
on ne possède que des chimères
en cette saison du massacre d’innocents
quand se prépare le nouveau soir
à la prochaine nuit dense
les rues vides se séparent des enfants sages
pour que l’ordre règne sur terre
afin que rien ne se passe
les ordres fusent du haut vers le bas
pour que tous se policent et prennent
conscience de la responsabilité qui s’
engage chacun est libre mais
chacun sera libre un jour de rejoindre le ciel
Published by Jean-M. Platier
-
dans
Un poème pour la nuit