Tous les jours franchir la ligne bleue d’un horizon impossible et se souvenir que la poésie est une arme indestructible
Pliez les poèmes en forme d’étoiles d’avions supersoniques brûlez les larmes adjacentes et libérez les prisonniers familiers si tant est qu’ils sachent encore se saisir de la clé
Brouillez les pistes calmez les tempêtes ruinez les espoirs bon marché
Sous les risées
La nuit est moite et noire
La nuit est saine
Ce soir les insectes sont couchés
Je voulais vous dire ici que
mon testament est parti ce matin par la poste
Si le travail fut longtemps la marque de l’exploitation des hommes, de tous les âges et de tous les temps, l’absence de travail, comme une non raison d’être, apparaît comme la plus vile des humiliations ; par travail, il faut entendre non pas l’œuvre productive, rentable, mais la charge participant à l’œuvre d’une vie, sa définition et ses contours pouvant varier selon l’âge, la raison, les passions et les attentes induites par ce mouvement de création, afin de définir son humanité. Le seul et véritable travail, celui qui obsède, comble chaque instant du jour et vacille dans la nuit, construit de l’éphémère et qui rejoint le tout univers, qui respire et franchit toutes les frontières invisibles, la parure des temps, tous les espaces libres : LE PLAISIR
On ne peut plus attendre