roue en son
roues en son herbe
chemin faisant
au train de ferme
en pont monstres
ignorants vers l’Est
où tournent neiges et vents
montagnes mêlées s’embrasent
du chant drôles
d’oiseaux lents
aspire ascendants l’air
libre errant
roue s en son train devant
traces restent dans pas
parallèles et ment
mire au périmètre
vaste béant
kilomètres des géants
jetés à face des glaciers
pendus à la chaîne
de rocs errants
roues en son train
secouent bêlent
hantent le ton
discours ci-devant
d’anciens ouvriers
devenus
d’éternels absents
le sang qui court
court soudain
devant la fermeture
des ruines
que les buis et les ronces
rongent
de leurs dents
chimériques