Oublie qu’il existe
le soleil et la lune
Oublier le désir serait nier la volonté de pousser sans cesse la porte de chaque jour contre ce formidable ennui
Le seul moyen de lutter de se prouver ainsi de l’état d’être vivant se pencher raconter et dire dans un art quelque peu martial à l’égard de soi-même et ne jamais arrêter la quête ce chemin imaginé
Alors que toute suspension de ce phénomène et je pèse les termes aboutirait à l’assassinat des années de recherche
A moins qu’une nouvelle voie une nouvelle veine dans un alibi taillé sur mesure redonne la raison de poursuivre la route d’incertitudes
Froidement le choix radical devient l’écran de fumée une déchirure
Beaucoup refusent le danger de se compromettre
Devant la trahison des ruines quel parti choisir afin de lever le voile des origines
quel programme défendre au nom de l’humanité naissante et renaissante
qui porte sa raison d’être et reporte l’heure de choisir sans cesse avec la peur au ventre
de la conspiration
C’est pour cela qu’aucun étendard de générosité ne se lève que la fraternité est oubliée
et que la fièvre de l’incertitude hante les haines noires de toutes les guerres civiles à naître
La démonstration peine mais la vision est si claire
que nul
je
dis bien
nul
ne l’acceptera