L'usine à poèmes : Un sonnet coutançais de Laurent Fourcaut

Comme on se sent trop loin de la mer à Coutances !
gisement des baleines resserre à calmars
géants la bosse de terre est une pitance
sèche et mesquine il faut pour le moins Shalimar

pour te ravigoter le réservoir à stances
où couvent les venins les poisons et les nards
que tu résistes mieux à ce dieu qui te tance
t'ayant toujours voulu courbé morne et tricard

il va falloir rentrer hanté dans la nuit noire
pourvu que le verglas joue pas les manitous
après tout c'est se confier à l'aléatoire
peut-être dans le jeu ce serait un atout ?

tirons-nous donc d'ici le flirt avec la glace
est pas plus périlleux que surfer au Palace

de Laurent FOURCAUT