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Le journal poétique de Jean-M. Platier
Il arrive que les choses m’en veulent Et je n’arrive pas à répondre à la question du Pourquoi Tout part en bouillie rien ne marche Les choses me haïssent Tant et plus que je ne comprends pas Peut-être les délaissai-je trop Trop vite Du feu pour ma bo...
Revêtir l’habit de la révolte Les lunettes cerclées du soleil éteint Certitude de la question Que faire Dans ce monde en déroute L’individu comme un leurre déchu
Et si la seule et véritable Révolution Etait la paix retrouvée Avec ses incertitudes
Le chemin est le but Les victoires l’ultime projet Vers une mort lasse Seul le chemin compte Vers une fin sans cesse inachevée
Le poisson mord dès le début du jour mais moins que le soleil
Le poème est une chanson écrite comme un adieu par une gamine de onze ans
Fais les listes De ce que tu Ne veux pas
Le présent est modelé de tous les passés Connaître pour détruire Construire pour pardonner Présenter son front aux nuages pour Le premier pas libre
Entre poètes dans la nuit de jazz On décrit avec nos têtes La magie des ombres Toujours à la marge du nombre Le regard fou fixé sur le moindre Spectacle invisible
Rien ne sert de mourir Il faut écrire à temps Voilà une belle devise Pour combler les vides De journées sans fin Rien ne sert d’attendre Il faudrait vivre enfin
La faim des nuages Au bord de vos lèvres Salue le monstre qui sommeille en vous En moi identique Achevé d’une fièvre de cheval Qui jaillit en nous Je sais les traces obsédantes Les formulations secrètes De vos sourires verticaux La soif de bâtir à notre...
La soif De se savoir aimé D’avoir survécu à La conception Ce don du double Pour faire renaître L’enfance du monde
Une fois Vint en passant La conquête d’un nouveau continent Le désert d’une jungle stridente La confidence d’un art premier Entre tous offert La tentation de la présence
Je m’endormirai en s’embrassant Tu me redonneras le souffle Ta main posée sur mon front Tu verras la tempête de mes cils Son cri Mon cœur se cache encore
Remplacer De cœur Chaque étamine dorée Un cheminement de titan
La chair vive gît dans la main et nourrit l’espoir de recommencements
Demain sera un signe Une lettre morte Futile comme un coup de fil Repense au plaisir retenu
Revenir à chaque proue du siècle Pour rétablir sa vérité Quand chaque drap rougi Est un appel de la voix
Lancé à la recherche Eperdue sur un fil Que rien ne vient trancher Dans l’immonde quotidien De fièvres et de maux inventés Que suis-je Sinon le jouet de prisons menstruelles
Les vérités sont pâles Devant les années sales Et la solitude entre vous Est devenue la pire des tortures
Lancé à la recherche Eperdue sur un fil Que rien ne vient trancher Dans l’immonde quotidien De fièvres et de maux inventés Que suis-je Sinon le jouet de prisons menstruelles
Bienvenu au néant A vingt-trois heures du matin Je porte désormais le deuil De mes ennemis Préliminaires
Mentir Pour imaginer la vérité A jamais disparue
Le nom pris Tranché pour l’exemple Comme illusion comique Cela se pose là
Peindre ses mots du blanc de la lune Et dessiner ses messages comme une suite La peinture à l’huile au fond du garage Garde mes insomnies mes langages C’est comme si on était soudain ensemble Certains d’avoir une vision commune