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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 22:24

Sur fond de rumeurs d’enfance

On finit toujours

Par retourner

D’où l’on vient

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 18:09

Les heures sonnent

Rapprochées d’une litanie

Sonore et glacée

Les mêmes notes aboyées

Toutes les cinq ou six secondes

Claquent le dernier rappel

Palpent les minutes

De cette lenteur retrouvée

Le chant des glaces

Débauche le torrent armé

De lames éclatantes

Soudain

Le givre déteint tes yeux opaques

Comme si on était déjà mort

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 09:46

 

Le pré nu cache tous ses poisons

Offerts à la foudre du monde

Les pieds nus dans les boutons dorés

Ces pièges apparents d’une magie colorée

De dards pointés en résistance

Les fourmis déchirent des milliers de centimètres

Et avancent dans la nuit masquées

De farandoles légères

Aux plumes déployées

Les cris jetés nus dans l’écho de la vallée

En réponse à des discours d’évidences

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:50

 

ma fille est bientôt

Vient de paraître aux éd. Arcadia (mars 2009) :

 

Ma fille est bientôt plus vieille que moi

 

  Bien sûr, Jean-M. Platier ne maîtrise pas le calcul des millésimes généalogiques, faisant de son titre génial un pittoresque moment d’humour décalé. Mais une chose est sûre, il connaît parfaitement la littérature et il nous le prouve encore.

  Dégustés un à un, les textes qui composent cet ouvrage sont autant de petites expériences acides qui picotent un peu et font légèrement grimacer. Ensemble ils ont une saveur bien plus intense et laissent dans la bouche un goût d’une délicieuse amertume. Ils laissent deviner et rendent désirables sans toutefois vraiment montrer.

  Tous ces petits croche-pieds de l’existence, tous ces combats perdus ou même pas menés, tous ces petits moments de faiblesses, mais aussi et surtout, toutes ces fulgurances nous désignent un seul but : donner du sens à l’existence.

  Ce un texte est une confidence magnifique qui révèle le crapaud du diamant, ce qui lui donne la vraie valeur, ce qui le rend vraiment précieux.

 

L’auteur : Jean M. PLATIER :

 

Né en 1964 à Saint-Claude dans le Jura, 18 ans d’enfance

et d’adolescence passées à Oyonnax, études à Lyon

et arrivée à Paris en 1986.

 

 

 

 

 

« Un roman en 64 chapitres qui ne ressemble à aucun autre ; car c’est le roman de la génération des hommes d’aujourd’hui, de leurs désirs, de leurs faiblesses mais de leur force aussi…

Seul Richard Brautigan avait osé, mais il y a plus de trente ans, et aux Etats-Unis !

Et c’est ainsi que l’on redécouvre que l’impossible n’est pas français. »

Jim Latieri

 

 

Comptoir de diffusion et de distribution :

 

Arcadia

9/11 rue du Champ de l'Alouette 75013 Paris

tél : 01 40 09 79 79

fax : 01 40 09 79 00

 

 

EXTRAITS !

 

Préface

 

Le crapaud

 

     En préambule, et pour qui ne connaît pas Jean-M. Platier (et pour sa mère aussi), il est important de préciser que ces 64 chapitres ont certainement tous été écrits sous l’effet d’une substance quelconque et particulièrement corrosive.

     Bien sûr, Jean-M. Platier ne maîtrise pas le calcul des millésimes généalogiques, faisant de son titre génial un pittoresque moment d’humour décalé. Mais une chose est sûre, il connaît parfaitement la littérature et il nous le prouve encore, le bougre.

     Dégustés un à un, les textes qui composent cet ouvrage sont autant de petites expériences acides qui picotent un peu et font légèrement grimacer. Ensemble ils ont une saveur bien plus intense et laissent dans la bouche un goût d’une délicieuse amertume.

     Souvent tendres (mais avec la tendresse des guerriers), parfois secs (mais avec la sécheresse des affectifs), souvent drôles (mais avec la drôlerie des désespérés), ils sont autant de contre-jours romains du personnage. Ils laissent deviner et rendent désirables sans toutefois vraiment montrer.

     Tous ces petits croche-pieds de l’existence, tous ces combats perdus ou même pas menés, tous ces petits moments de faiblesses, mais aussi et surtout, toutes ces fulgurances nous désignent un seul but : donner du sens à l’existence.

     Mais finalement qui est vraiment Jean-M. Platier (et que signifie le M. ?) ?

     Oui, il a bien trois filles (splendides), oui il est Capricorne, oui il est jurassien, oui il adore pêcher, mais il est aussi tout le reste et rien de cela.

     Ma Fille est bientôt plus vieille que moi est une confidence magnifique. C’est un texte qui révèle le crapaud du diamant, ce qui lui donne la vraie valeur, ce qui le rend vraiment précieux.

     Ce texte m’a donné l’envie de connaître l’auteur lui-même, en vrai, comme disent les enfants, enfin presque…

 

G. Mazuir (mais que signifie le G?)

 

Chapitre dix

Histoire de la pêche aux ablettes aux Zamériques

 

L’été était la saison de la pêche aux ablettes ; il faisait chaud, et dans l’Ain, à la limite du Jura, l’été ne faisait pas semblant, il faisait souvent très chaud. Le restant de l’année, il pleuvait, il neigeait, il faisait froid. Dans cette région, il existait deux saisons : l’hiver et le mois de juillet.

Plutôt que de courir après des filles imprévisibles et incompréhensibles, qui jouaient au jeu de la séduction avec mes amis lycéens, j’allais pêcher les ablettes qui mouchetaient en surface, à quelques encablures du bord du lac de Samognat, à un quart d’heure en mobylette.

Il fallait pénétrer dans l’eau du lac jusqu’aux cuisses et patiemment jeter sa ligne avec très peu de fond, pour attraper les ablettes de surface. Une vraie aventure: entre les touches manquées et un résultat pas très probant pour un spécialiste de la pêche aux ablettes, le froid gagnait les pieds puis le corps entier au bout de deux ou trois heures. Certaines se laissaient prendre, les plus petites. Parfois, une grosse brillait au soleil et se faisait ferrer. C’est dans ces moments-là que je me disais que la patience en valait vraiment la peine.

Un jour, alors que la chaleur était lourde, que l’eau brouillée cachait la plume et l’hameçon aux ablettes méfiantes et douces, que la pêche aux ablettes argentées était bonne, un sillon se dessina dans l’eau et se dirigea directement sur moi ; un serpentin de surface, rapide, assez beau dans son aspect géométrique, avec comme périscope une petite tête triangulaire qui visait son objectif, telle une torpille qui se dirige inexorablement vers son but.

J’attendis le dernier instant pour rejoindre le rivage et fuir une vipère de vingt centimètres, qui oubliait de chasser les ablettes pour attaquer un plus gros poisson.

Je ne parlerais le lendemain au lycée ni des ablettes, ni du serpent, vu que ni l’un ni l’autre n’intéressaient les grâces lycéennes.

 

Chapitre vingt-et-un

Plantation

 

Pour devenir un homme, il suffit de peu de choses. Quelques années plutôt longues de maturation, d’intense réflexion, du hasard et un peu de courage. La recette pourrait paraître simple, voire trop. Mais n’est pas Che Guevara qui veut en un claquement de doigt. Ce sont les mères qui font les hommes, et je n’évoque pas ici la génétique ; trop compliquée ! Mais ce sont bel et bien elles qui façonnent dans leur tête, puis dans leur corps, les mâles devenus hommes. Aucune comparaison avec les filles, elles sont au-delà de ce qui nous compose. Les hommes sont frêles, fragiles, tristes adolescents stupides, piètres jeunes hommes impudents aux poings serrés en permanence.

Pour devenir un homme, il faut avoir fait un enfant, au moins, et écrit un livre. Mais surtout avoir planté un arbre. J’ai fait trois enfants, écrit trois livres, le parallélisme des formes est d’une étonnante clarté. Il va falloir planter des arbres, un olivier pour l’aîné, un cerisier pour la seconde. L’olivier est solide, bien en terre, résiste au soleil et au vent. Le cerisier est la fleur du printemps, le fruit qui rend saouls les merles, le symbole d’une chanson très émouvante pour les cœurs rougis par la mer de l’espérance. Je n’ai pas choisi l’essence pour la cadette durant vingt-et-un mois. Aujourd’hui, c’est décidé, je planterai trois bouleaux, car chez sa mère, plantés par trois, ces arbres portent chance et sont le symbole de la mère patrie.

Il faudra creuser à la bonne saison, au printemps ou au sortir de l’automne, manier la pelle et la pioche, former un trou assez profond mais pas trop, mettre des galets ou des cailloux blancs pour assurer la base, déposer l’arbre naissant, et reboucher en arrosant. Un vrai travail, un peu de temps. Moins qu’il n’en faut pour écrire un livre, ou pour faire un enfant…

Pour devenir un homme, il faut avoir fait un enfant, écrit un livre et planté un arbre. En multipliant les tentatives, j’espère ne rien laisser au hasard. J’ai choisi les arbres, le lieu, mais ma main tremble entre les saisons. J’ai laissé passer printemps et automne, l’hiver s’est prononcé avec ses consonnes noires et froides.

C’est dit, au printemps prochain, je deviens cet homme inespéré. Il faudra que cela se sache, tout simplement.

 

 

Chapitre vingt-trois

Papa par la Poste

 

Souvent le soir, couché sur mon bureau, à deux pattes du clavier qui geint sous les touches, le chat rit en me voyant écrire. Il paraît surpris, oui étonné, et le matin aussi il me questionne comme pour savoir ce que je fais, ce que j’essaye vraiment de lui dire.

Les chats sont comme des enfants ; ils sont présents, interrogent de leur regard, parce qu’ils comprennent trop bien nos insuffisances notoires et, de ce côté précisément, plus rien ne paraît les surprendre. Les enfants savent tout immédiatement, la vie ne sert qu’à enfouir cette connaissance innée, animiste ou chamanique. En grandissant, ils désapprennent ce que la nature leur a inculqué.

En regardant mes enfants, je les vois grandir dans mon miroir qui prend des rides et des cheveux blancs à n’en plus compter. En essayant de leur dire qui je suis, ce que je fus et tente de devenir, les mots dérapent dans le fond de la gorge, se cassent contre les dents et terminent dans des tonneaux de gargouillis. Ce que les gosses prennent pour de la bougonnerie sont pourtant des cours essentiels sur la philosophie de la vie, sur l’art et la politique ; mais toutes ces histoires ne les intéressent pas. C’est normal.

En croisant les enfants qui bientôt n’en seront plus, ils auront du mal, je crois, à considérer ce grand enfant qui fut leur géniteur. Leurs mots peut-être finiront par sortir car je ne crois plus au déterminisme et à la fatalité, trop d’exemples m’ont démontré les revirements du hasard.

Mais pour l’instant, je n’existe que grâce au courrier, comme lorsque j’avais vingt ans et renaissais en attendant le facteur afin de recevoir des traces, des particules d’encouragement. Désormais j’envoie aux anniversaires, aux fêtes, à Noël et au jour de l’An, des lettres, des paquets, des cadeaux et des livres aux enfants qui sont partis loin de leur père, qui se ratatine peu à peu, qui perd ses dents.

Je suis le père éphémère à défaut du dieu présent. Je suis le papa absent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:41

De Thierry RENARD, le 24 mars 2010 à 00:41

 

 

La conférence de Bordighera

à Stéphane Juranics

 « J’avais peur, je le répète. Et, en même temps, je commençai aussi à me souvenir. Et, commençant à me souvenir, je pris une cigarette dans ma poche et l’allumai. »

Elio Vittorini, Conversation en Sicile.

Mes vieux démons s’ébattent

Dans la nuit

Et plus rien ne me retient

Et plus rien ne me destine

Noire est ma nuit noire

Quand le sort

Se joue

De moi

*

J’ai longuement marché dans mon livre

Et j’ai

Bien plus souvent qu’à mon tour été

Le témoin de la souffrance du monde

 

Tout en marchant j’ai trouvé l’écriture du silence

Après avoir durablement et péniblement écrit

La parole parlée

 

Aujourd’hui je ne m’exprime pas

J’exprime !

 

Le rire le cri et le murmure

L'image la métaphore la poésie même

La parole neuve jamais

N’est rejetée

 

En marchant j’ai rencontré

Une parole d’avant la parole

Et cet avant maintenant m'escorte

Jusqu’à un monde différent
Pas pareil presque parfait

 

La véritable pureté n’est

Ni innocente ni innocence

La véritable pureté n’est pas à vendre

Et les mots sont

Tous tellement dangereux

Et nous sommes tous encerclés

Par une clôture métaphysique.

 

*


Maintenant je me souviens

Je me souviens je me souviens

D’un voyage en train jusqu’à Toulouse

Du long week-end à Chicoutimi

D’Alger-Québec mode d’emploi

Des allers et des retours entre

Nohant-Vic et Ventimiglia

Je me souviens encore de tout cela

 

Dans mon livre j’ai longuement marché

Avec toujours les mêmes mots

Et toujours les mêmes chagrins

En empruntant toujours le même chemin

 

Mais j’ai changé de peau

Comme le serpent

 

*

 

Rien n’est infranchissable

Pas même cette barrière mentale

Qui sépare notre esprit de notre corps

Pas même ces hauts murs

Qui nous enserrent

Rien n’est insurmontable

Et nous sommes inlassablement embarqués

Dans l’étrange aventure humaine

Et si nous décrivons le monde qui nous entoure

Nous écrivons ce qui toujours tous nous réunit

La mer les pluies le besoin le désir

Et la lutte contre la mort

Et pareillement nous créons

Des mythes décisifs pour notre conduite

Et encore nous fumons vers le soir une MS ou deux

Et encore nous rions chantons buvons

En attendant simplement

Qu’il se produise quelque chose

Quelque chose d’immense d’invraisemblable

Non nous ne pourrions point

Vivre sans notre art

C’est pourquoi invariablement

Nous manions la plume

C’est pourquoi tout le temps nous gardons

Le cœur et les yeux grands ouverts

 

*

 

Toujours cette même irrespirable

Insupportable angoisse

Alors que je parais être au mieux

De ma forme

En ce moment

Et confortablement installé

Déjà en moi descendu

Cette situation incompréhensible presque

Cette insoutenable angoisse même

 

Mais comme d’autres pourtant je conserve

Le cœur et les yeux grands ouverts

Sur le monde depuis lequel

Nous causons nous parions nous plions

Ce monde depuis lequel nous vagabondons

 

Patrick Laupin le poète lui-même

Un jour

A déclaré

L’Homme imprononçable

Mais encore inconsolable

Et aussi impardonnable

Et sans doute surtout infréquentable

Imbattable intraitable insondable

Intolérable inatteignable

 

Maintenant l’homme

Ou désormais

Aux yeux aveugles et au cœur éteint.

 

*

 

C’est pourquoi parfois vers le soir

Sur la plage au bord de la mer

Nous fumons une MS ou deux

En attendant patiemment

Que quelque chose se passe

Quelque chose enfin d’immense et bleu

Et le vent soudain se déchaîne

Et la mer soudain s’agite

Le bruit que font les vagues monte

L’écume blanche sur leur crête

Vient mourir à nos pieds

Dans le ciel les mouettes immobiles

Sont comme suspendues

Le couchant lui est intact

Et le soleil rouge vif rouge feu

Quand la mer atteint

Ses trois niveaux de bleu

La baignade est fortement déconseillée

 

Hier soir sur la colline aux oliviers

Nous nous sommes sentis disponibles

Et ouverts comme une aube

Lorsque le jour va naître

 

*

 

Nous n’avons commis aucun acte de reniement

Jamais !

Pour nous dormir est un médicament

Dormir court sur la peau

Comme le souffle court et coupé du vent

Dormir favorise le ralliement

De nos plus faibles forces

Et de nos énergies les plus solaires

 

Nous voudrions seulement faire l’amour

Et encore cela dépend de la couleur du jour

 

Nous voudrions travailler vite

Ne pas trop nous perdre nous fatiguer

Et demeurer libres francs

 

*

 

Ici frères

La formule est exacte

Nous nageons dans le bonheur

Tout en marchant sous le soleil des hommes

Nous espérons bien vieillir nous aussi

En très grande forme ou au moins en bonne santé

Nous espérons le monde au bout des doigts

Et nos regards se croisent par miracle et par instants

Nous sommes presque devenus

Petit à petit à la longue avec le temps

D’honnêtes passants

Des humains considérables !

 

*

 

Marchant à pas lents

Sur le front de mer

Ces pensées qui soudain

Me troublent puis m’envahissent

L’art devra encore surgir

Devant le crime !

Ou bien
Plutôt
La barbarie n’est jamais provisoire…

Mais cette incapacité à formuler

Le moindre mot la moindre phrase

Cette impuissance à brandir haut

Le bras la main le poing

À bomber le torse

À tendre les muscles

Vers l’horizon bleuté

À redresser encore mon membre nu

L’arc de mon corps parfois ne bande plus.

 

*

 

J’allais l’âme en peine

Je m’étais fort longtemps dispersé

Un matin je me suis abstenu de taire

Ma mélancolie

J’avais parcouru alors

En un éclair

Mille étoiles filantes

 

On emprunte toujours à ses maîtres

On leur doit presque tout

On attend et l’on exige

Beaucoup de ses maîtres

Et les miens sont nombreux

On pardonne tout à ses maîtres

On leur doit tant…

Les miens en effet sont si nombreux

Vivants et morts c’est insensé

Je pourrais bien un ou deux en citer

Parmi les vivants par exemple

Mais je ne préfère pas

Cela produirait entre eux

De la jalousie

 

Demain frères

Serons-nous prêts

À retrousser nos manches

À gravir toutes les marches

Et à nous rendre

Jusqu’aux « confins de l’État »

Jusqu’aux frontières

De la poésie ?


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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:15

BIO - BIBLIOGRAPHIE toute personnelle !

 

Jean-M. PLATIER :

 

Né en 1964 à Saint-Claude dans le Jura, 18 ans d’enfance et d’adolescence passées à Oyonnax, études à Lyon et arrivée à Paris en 1986.

Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, titulaire d’un DEA en Science politique mention Relations internationales de l’Université Paris I Sorbonne.

 

Ecrit depuis 1986. De la poésie surtout, des nouvelles, un essai sur l’écriture poétique, un roman sur la guerre d’Algérie en cours d'écriture…

 

Directeur littéraire des éditions Bérénice fondées en 1995 avec 90 titres à son actif, directeur de la collection Littérature aux éditions Arcadia (10 titres).

 

Membre du comité de rédaction de la revue PLS, Place de la Sorbonne, Revue internationale de poésie de la Sorbonne, dirigée par Laurent Fourcaut.


Membre du bureau de l’association Groupe Vendémiaire, Lyon.

 

 

Ouvrages parus :

 

Le poids des silences, (poésie) éd. Bérénice, 1995.

L’avenir immédiat, (poésie) éd. Bérénice, 1998.

Le stylo en bandoulière - Maïakovski, un idéal poétique, (essai) éd. Tribord, Bruxelles 2005.

Ouvriers et ouvrières, haïkus en forme rebelle (haïkus), coll. Alix, éd. Bérénice 2006.

Ma fille est bientôt plus vieille que moi (Romans), éd. Arcadia, Paris 2009.

 

Ouvrages collectifs poésie & nouvelle :

 

L’air du temps, éd. Bérénice 1996.

Ecrivains/Sans-papiers, éd. Bérénice 1996.

El Djezaïr - Algérie, éd. Bérénice 1998.

Aspire, mots de tête, éd. Bérénice/Paroles d’Aube/Espace34, 1999.

Actes de naissance, sur « Je naquis au Havre… » de Raymond Queneau – coll. Haute Mémoire, éd. La passe du vent, 2003.

J’ai embrassé l’aube d’été, sur les pas d’Arthur Rimbaud – coll. Haute Mémoire, éd. La passe du vent, 2004.

L’heure injuste, préface de Valère Staraselski, éd. La passe du vent, 2005.

Hôtel Oasis, Pour Louise Michel – coll. Haute Mémoire, éd. La passe du vent, 2005.

Le manifeste actualiste – collectif – coll. Alix, éd. Bérénice, 2005.

La petite ceinture, éd. Arcadia, 2006.

Objets trouvés, éd. Arcadia, 2008.

Pour tous Démocratiser l’accès à la culture 1789 / 2009 – coll. Haute Mémoire, éd. La passe du vent, 2009.

 

Revues poétiques

 

Textes parus dans les revues de poésie :

Verso, Jointure, Aube magazine, Nouveaux délits, les Solicendristes…

 

 

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:09

 

L’arbre au buis fragile

Transparaît dans les fumées

Du grand-père harassé

Son tabac respire les pensées

D’un repos faisant liesse

Avec les nerfs du bois

Abandonnés à la réflexion

Ne plus bouger dès la nuit tombée

Laissant la nappe du siècle jonchée

Du noir ou d’étoiles endiablées

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 20:13

 

 

Les jeannettes s’offrent

Dans les rêveries du printemps

Lèvent leurs lèvres

Innocentes et fragiles

Leur jaune cru

Renvoie la fièvre d’un soleil

Trop tôt disparu

Demain s’appelle autrement

Car les pétales ne vivent qu’un instant

Avant qu’une nuit de gel

Figent les jeannettes au fil du vent

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:52


Une nuit dans un poème.

Des mots en marche vers le jour.

Pierre Maubé

 

 

 


Des alouettes peintes

En signe de deuil

Forment l’offrande

De leurs ailes déployées

La main tremble

Vers des verbes écartés

Sans crainte

Le verre repose dans le calme

De cygnes adolescents

Parés pour la reconquête

 

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 00:10

 

Le blog poétique de Jean-M. Platier

 

  

Puisque tout est interdit

on peut tout se permettre

 

 

Vladimir Vissotsky

 

 

 

 

 

Il faut s’engager dans l’écriture, mais aussi dans la vie.

 

 

Pier Paolo Pasolini

 

 

J’écris depuis 1986, l’année de ma venue à Paris. Ce besoin, cette envie, cette nécessité plutôt, je l’ai harnachée au corps depuis que je sais lire et écrire. En écrivant, j’existe. En lisant, je me nourris, et en vivant, je créé la matière qui me sert à l’écriture.

J’ai écris de nombreux poèmes, des nouvelles, un essai déjà paru en hommage à Vladimir Maïakovski, un livre en 2009 composé de 64 RomanS…

 

Ce blog vous permettra de découvrir mon univers, mes créations, mes critiques, les poètes amis que je côtoie et dont l’amitié me fait grandir, mes coups de gueules…

Après 25 années d’écritures, j’ai eu envie de partager mes écrits, mes choix littéraires, d’exposer comme dans une galerie les tentatives d’essai sur l’écriture poétique et les liens qu’elle peut développer au niveau sociétal.

 

Ce blog est un lieu de partage, de découvertes. Chaque jour, un poème pour la nuit sera donné à la lecture, à la réflexion. Un espace Manuscrits publiés et non publiés sera mis en ligne. Une place importante sera donnée à la réflexion théorique poétique.

 

Tout ce que je sais aujourd’hui, c’est que je ne sais pas grand-chose, et les certitudes de mes vingt ans se sont que des traces de mon archéologie personnelle…

 

Mais je sais aujourd’hui que la littérature peut changer la vie. Et si on tentait l’expérience ?

 

Pour finir, je reprendrais les mots de Thierry Renard : « Ceux qui n’aiment pas ma poésie n’aiment pas la poésie ». J’espère que l’on m’aura bien compris.

 

 

 

 

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Qui Je Suis.

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