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Le journal poétique de Jean-M. Platier
On est toujours dans le demain Et dehors il pleut Pins et bouleaux figés Patientent On n’est alors sûr de rien in Le Cycle de la Volga (été 2009, à Kazan, République du Tatarstan, Fédération de Russie).
C’est à cet instant Que se ressent L’immense bonheur D’être vivant in Le Cycle de la Volga (été 2009, à Kazan, République du Tatarstan, Fédération de Russie).
Rêves portés Vers ce Sud De l’imaginé in Le Cycle de la Volga (été 2009, à Kazan, République du Tatarstan, Fédération de Russie).
- 3 - Comme l’eau Qui cascade Le poème Ne ment pas in Le Cycle de la Volga (été 2009, à Kazan, République du Tatarstan, Fédération de Russie).
Tumultes des Kamaz Qui se remuent En vain in Le Cycle de la Volga (été 2009, à Kazan, République du Tatarstan, Fédération de Russie).
Jusqu’au bout Le règne En maître in Le Cycle de la Volga (été 2009, à Kazan, République du Tatarstan, Fédération de Russie).
Des vagues noires S’attachent Au ponton de béton
Après la frayeur du jour Et la fraîcheur de la nuit Gît ce monde comme une marque Au cœur de la poitrine Alors lentement se reconstruit L’absente Qui conduit le mouvement Du noir et du blanc Du commencement et du fini Contre le cours du temps
Partout Des heures cannibales Poussent les jours in Le Cycle de la Volga (été 2009, à Kazan, République du Tatarstan, Fédération de Russie).
Derrière le même nombre Pour rejoindre l’autre rive Des mètres pour son salut
Derrière l’isba En surface Gisent de multiples mondes possibles Et un banc de sable Qui respire in Le Cycle de la Volga (été 2009, à Kazan, République du Tatarstan, Fédération de Russie).
L’œil n’en peut Fixe un horizon Une île Continent Peuplée d’arbres
Quant au marc de souffrance Secouez-le Afin qu’il sorte Comme sortirait l’ignorance Chevreau de lait Nourri Au seul beurre rance Le soir à l’abri du bourreau
L’écho répond A la seconde Sans poser de questions Répète ton nom Emporté vers l’autre mont A la vitesse du non D’une ou deux secondes Ce monologue clair Remplace la solitude impaire
J’écris des mardis Sans importance Qui veillent le jour Et puis la nuit crie Place au crime
Titans ondinent Ogres cyclopent C’est interdit Qu’on vous dit L’anti-mites C’est pas pour les chnoques
Un espace oublié Pour un chemin de défaite Une voie d’issues volées Malmenées par l’oubli Une route offerte Aux souvenirs d’un monde Devenu clos face aux embruns des enfers
En indiquant le noir D’un soleil éteint Le doigt tance Le miroir d’un éléphant Triste mais élégant
Je te donne un conseil Avant de mourir N’oublie Pas de vivre
Partout au fil des nuages une mèche Se lève soudain part Chute et Dix de der Et la manche remportée Fi les jérémiades L’angélus perd sa voix dans le flux du Noroît
Isabelle Me rappelle la saison Des douze ou treize ans Où es-tu donc passée Du côté de l’enfance ou bien De l’autre côté de l’innocence Bien avant que les petits garçons Se perdent dans cet été permanent
Bétonne Bétonne sans cesse Sans rien laisser passer Filtre de paresse Avant d’enjamber Le gué En forme de faiblesse Veille à ton arme Et qu’elle soit bien chargée
Articule Le principe de l’instant Mou mort las L’instant flétri Dans tes bras Ce choc tendu Dans la parade Du diable vauvert
Quand je dis Apparaître Ce ne sont point de larmes Mais de livres Qui coulent en avalanche Sur le théâtre de vos dames Ecrasées du désir D’être enfin de toutes parts lues
Terre basse raison flouée Fougères d’espaces A l’ombre rouge rechargées Or neige aucune trace Dans le jamais toujours demeurée Plaies ondes trouées Mauvaise passe D’une histoire calcinée