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Le journal poétique de Jean-M. Platier
lui énonce au passé c’est plus que parfait et nul n’a entendu les paroles dénoncées assommées du pire lui a été déclaré par son camp suspect car en France figée nul ne doit être libre sortir la tête de l’eau marcher sur un fil lui en rit à son aise nul...
Cette frontière sans limite entre le sens et leurs mots pensés ou dits mal dits maudits devant la transformation soumise de ma réalité
Au Jeu de Gilles Ce qu'est poème se créé hors jeu
Quel sera saura-t-il le dernier vers posé à l’encre des mots lents debout sur la page du courrier de tous les doutes
Tel est le thème en théorie sans peau alors aime
Sous cette ligne d’absolu à l’horizon noir perdu l’issue comme comme une chute du prix à midi devant le Prisunic cuit au soleil de minuit d’un dernier été alcoolique sans un rond dans sa poche
Une unique colonne dressée dévorée d’antiques ronces. JMP
J’anticipe Le présent D’enfants blessés Dans le passé de nos pères Aux avalanches décédées Seules les mères Ancrées dans la réalité Contrebalancent Les rimes de corps Transfigurés Ambivalents
Que les pins parasols soient de frêles esquisses Qui protègent du soleil et de la pluie Mais le vent les abat par quartiers Et le sable rond ronge doucement les origines Les esquisses se font se défont Prennent la mesure du temps Qui passe et finit démesuré...
Une bribe de silence le mal sépare.
Nulle aube aujourd’hui dans l’ivresse irréelle le travail suit à toute berzingue s’éteint en même temps dans cette mélancolie du zinc avec ces coliques détresse devant une vie sans ivresse cette effrayante folie de l’instant sans lendemain
Tout absolument tout survivra à l’homme.
L’éclair illumine nuit de ses ombres.
La langue s’ épanche toutes parts. JMP
Aucune amitié ne résiste aux fléaux mensongers. JMP
CONCERTO au poil présent à demi consentant à sentir poltron devant chat souris à l’été venu de nulle part de son ombre vieillie comme femme fière de cent pour cent versé douleurs des ruines vent assèche rien ne reste ni ne vieillit rien dans la répétition...
C’est une fois qu’assis en solitude le monde jaillit.
Ce que le mot transformé en poème dit nul ne le sait mais tous l’usent mis bout à bout en miroir des rêves pensées dessinées dans chacune de ses lettres histoire ne pouvoir trahir son monde. Et le poème en son mot n’est jamais un poème.
Et le poème en son mot naît. Pour tendre vers. Car à jamais un poème dresse Ces étants subjectifs. D’une vie vibrante existée. Ton mot seul nu partial injuste. Equarri. Le mot poème n’est pas un poème.
Le mot n’est pas poème. Le mot se réduit à mot. Couvert du trouble d’être prononcé. Charrié à fleur de peau. Inscrit dans la paume du charretier. Ouvert sans chrysalide. Lancé à contre-jour. Donné en force. Car le poème en son double s’obscurcit. Privé...
Demain se prononce d’une seule voix.
Le vent se glisse entre toutes pages libérées.
Au cœur de la course le corps vibre et déjà il faut vieillir.
Il faut apprendre ce qui ne peut se prendre.
Je ne suis pas prêt à en finir.