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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 09:46

architecte

 

 

à ton

mystère

enfoui

sous vaste

armure

physique

ta chimie

en corps

martial

vaincre

les forces

silencieuses

qui œuvrent

au bout

du doute

tabou

monstrueux

je ne sais manier

pelle

eau

pour construire

le fossé

qui nous protège

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 08:38

colères

 

 

sachant

cela

et ne décolère

que sang

bruisse

en pissant

amer

lâche

armes

au complet

seul

impuissant

devant la fièvre

gronde

nonchalance

gronde

vibre d’étincelles

silex contre

bruit saillant

coupe chou

aux cendres

offertes

des ingratitudes

sème doutes

sur fratries

absentes

s’en vante

chemin

lésé

d’espoirs

trop tôt

trahis

 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 10:32

tempête

 

 

tempête

affolée

sur la rumeur

de ruines

touche

le mot

fin

d’un pas

léger

sens

d’une marche

en musique

fiente

du mot

lenteur

ou celui

d’abîme

masques réduits

au poids

d’incertitude

réduit

à l’état

désuni

tempête

lave

mes soupçons

d’origine

 

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:17

oublis (suite)

 

 

à cheval

sur mes

rimes principes

je suis

celui qui

bien que

se sachant

le non centre

du monde

devine la

portée du

sens induit

derrière les

fagots

patates

et charbon

lumineux

dans la poussière

du jour

qui n’en

finit plus

de gémir

craquelle

alors on

s’écoute

grandir

et on ferme

la page

qui se tourne

lentement

servile

docile

rien ne

vient plus

déranger

le sol mou

tanné

plissé

sans lampe

debout

le temps passé

qu’on perd

au poker

en buvant

fumant

à rêver le rêve

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 09:08

oubli

 

 

sous les yeux d’une meurtrière

figée dans sa pierre qui dit

je suis pierre

à granit

rien d’impossible

je en chair

en sang et d’os

pauvre animal

battu titubant

sur ses membres

qui voit

au travers

du froid des sanglots

ligne d’horizon clos

percée des mystères

une fable

à ciel ouvert

loin de l’enclos

le dernier ours

fut tué

en l’an de grâce

1754

par un bûcheron fiévreux

d’un tir de fusil

dans les monts

et après

qu’est-il resté

monstres à l’étroit

pour galvaniser

assassinés

par millions

millions

d’êtres

pour nourrir

la terre noire

des fumées de l’oubli

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 07:58

tout

 

 

ce qui peut

s’avouer

décider de partir

seul

ou en bouée

fuis

là où c’est possible

casse

casse toi

pour vivre

et trouver cette vie

que tu rêves

en t’embrasant

va

va là-bas

et dis-toi

que c’est

peut-être fini

pars pour ne plus

n’être jamais

fuis

où c’est encore possible

dans ce feu

de la mer

l’air solaire

et cours

cours

respire avale les fumées

de l’enfer

la mort t’a quitté

mon fils

mon père

mes amis fracturés

allez

où rien ne résiste

allez être vous

vous

dans le fleuve

des possibles dorés

du génie de l’homme

donné

va

ris

respire

tu es sauvé

tu t’es sauvé

du néant

factice certitude

de l’attente

quand le système

t’a tout pris

ton âme

ton cœur

ton sang

et tes tripes

obole offerte

contre ton

silence assorti

mais on crève ici

de se taire

quand on t’a

tout

pris

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 07:45

fol espoir

 

 

envie

ombre de mon feu

sans toucher au cœur

immobile de votre ambre

sertie

selon vous ébaubie

de n’avoir pointé

le mal qui presse

sans avoir goûté

le vin de messe

assis pas plus tard

en ce matin déçu

avouez avoir

assuré la nuit

lavée des pages noircies

à l’aube de mon cri

de grâce

dites-moi ce

qui n’est pas

dégueulasse

avant que de partir

sur les pointes

de guerre lasse

pour fondre au premier

des soleils offerts

soumis au meurtre

de cet autre transi

à ceux qui furent soumis

et qui n’existent guère

pour surveiller cette prison

du demain

prévisible présence

du mensonge

permanence du vice

ah le fol espoir

de sable

et de folie

déterrez la hache

de la seule

guerre lasse

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 18:53

en Scylla

 

 

terminal obscur

chapitre des malines

charybde des tropiques

pâle mixture

advint le mal

complice

de toutes origines

parviens-tu

à reprendre

le long chemin

d’imposture

physique

devant béance

tant de fiel

ou venin

à terme

éjecté

hors sein

semence brulée

d’alcools

sans pareil

d’où vient

l’inextricable mal

qui se fend en part inégalées

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 07:59

roue en son

 

 

roues en son herbe

chemin faisant

au train de ferme

en pont monstres

ignorants vers l’Est

où tournent neiges et vents

montagnes mêlées s’embrasent

du chant drôles

d’oiseaux lents

aspire ascendants l’air

libre errant

 

roue s en son train devant

traces restent dans pas

parallèles et ment

mire au périmètre

vaste béant

kilomètres des géants

jetés à face des glaciers

pendus à la chaîne

de rocs errants

 

roues en son train

secouent bêlent

hantent le ton

discours ci-devant

d’anciens ouvriers

devenus

d’éternels absents

le sang qui court

court soudain

devant la fermeture

des ruines

que les buis et les ronces

rongent

de leurs dents

chimériques

 

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:55

sculpté

 

 

de mémoire peinte

dôme

affranchi

de bronze

que tiens-tu

dans tes doigts

gours

promesse d’

étoiles semées

au versant

du jour

ou bien

lancée

vers d’invisibles

mangeurs

d’ombres

versés

à l’égal

des dieux

 

 

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