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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 22:58

 

 

Ramasser les miettes

Des témoignages réels et froids

La réalité des chaînes de l’histoire

Qui sommeille en vous

 

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 18:08

 

Le manque mugit

Dans sa présence

Eternité de la souffrance

Le monde rugit

Sans ta présence

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 18:05

 

La soif

De se savoir aimé

D’avoir survécu à

La conception

Ce don du double

Pour faire renaître

L’enfance du monde

 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 18:40

 

Cette construction finit bien par commencer

Un jour ou l’autre

Ce message de soi à soi

Comme un ordre qui gronde

Et qui se mesure à chaque pas

Souvent on s’étonne du champ des possibles

 

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 16:44

Jean-M. Platier

 

 

 

Seuls les morts

 

sont excusés

 


Quatre-vingt un textes épars,


 

Je dédie ce livre à Jean-François Froment & à Claude Gobet

et à nos vingt ans

 

 

Ma méthode sera très simple. Je dirai ce que j’ai aimé ; et tout le reste,

 à cette lumière, se montrera et se fera bien suffisamment comprendre.

 

Il m’est en tout cas facile d’être sincère.

 

Guy Debord

Panégyrique


Parcourt

 

 

à Jean-François Froment

 

Les mots s’élèvent au-dessus

Des ruines

Comme une espérance

Insoupçonnée

Avec toujours l’effroi

D’une voie de liberté

 

 

 

 

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 14:57

  

Présage sincère

 

 

Ce soir je recevrai

mille présages pour un naufrage

dans l’attente d’être un jour heureux

ce jour dégoupillé

jeté entre vos jambes déshabillées

vos yeux baissés de honte

 

ce soir j’appellerai une à une

toutes celles qui ont joué

à se faire oublier d’un coup

ou peu à peu

la nuit ou le jour selon les saisons

érotiques de l’âme

 

ce soir c’est l’aveu le plus triste entendu

dans la partie nord de cet hémisphère

celui où on ne vit pas

celui où se comptent les agios

les intérêts et les bilans à double entrée

ceux qu’on ne peut pas comprendre

 

ce soir je recevrai

de vraies lettres

écrites pour le plaisir et le plaisir d’être lues

seul ou à deux

le papier s’inscrivant dans nos veines

quand la chair des mots nourrit l’avenir

 

ce soir je rêverai d’une belle vie

calme et tranquille pleine d’harmonies

car il n’y a rien de mieux

que de se sentir heureux

même si ce n’est qu’un tout petit peu

ne serait-ce que le rêve d’aller un jour à la pêche

 

 

FIN

 

Janvier 2008-janvier 2010

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 22:26

 

Projet romantique

 

 

J’ai pour les aspérités le plus grand respect

celui que l’on rend parfois aux naufragés

en guise de linceul

un voile de lin tressé

dont la fleur bleue

est un miroir pour les alouettes

que faut-il faire

pour ne pas démériter

être à la hauteur

des ambitions

qui se prononcent

et n’étreignent jamais la main

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 15:18

 

Rêves à la con

 

 

J’ai mis mon suicide entre parenthèses

c’est ainsi riez si vous voulez

mais mon optimisme béat

sur l’humanité et le fonctionnement des voitures

m’a fait ce rêve avorter

puisque personne ne m’attend à la porte d’à côté

et que ne résonnent plus en moi les vêpres de la révolution

monnayée contre des formes de pouvoirs sonnant et trébuchant

je sais je n’ai point voulu en faire mon métier

c’est au moins là un grand mérite sinon une grandeur

des cocardes des honneurs calculés en pourcentage

en buffet gratuit en voyages

cotisez pour la cause comme on vendrait des gaufres

le monde s’est écroulé sous une version coincée

truffée vitriolée

c’en est fait des illusions des rêves

la démocratie a bon dos

l’espoir carbonisé renaît de ses cendres

dites-vous

l’air conquis

content

con tout simplement

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 17:59

 

Fable

 

 

J’emprunte

là où le bât blesse

des esquisses de vie

des semblants de faiblesse

des coups de force aussi

nul état d’âme

aucun préjugé

le corps force les

coups d’état manqués

la capacité

le pouvoir de maîtrise

juste pour le plaisir d’en rire

d’en dire quelques mots vengeurs

l’espace

où tu t’es consacrée

nue et belle

dépouillée

des arts artifices

sommeil gonflé

de toutes les sueurs

panique subjuguée par la peur

monstre écartelé

après la cuite

le corps lourd

t’es lourd

dis-tu dans ces moments

précis

quand le dialogue insiste pour exister

et que ne subsiste aucune hiérarchie

aucune saveur

sinon celle de la mort dans la bouche

les cadavres exquis du tabac blond sans filtre

de l’alcool vu

de l’âpre bu

et des sexes suggérés

dans la noirceur disparue

et qu’au matin

on se souvient

un peu

de l’unique fin

des cris inarticulés

alors que la fin programmée

suggère un éventuel départ

cette quête mythique

du retour à la vie

 

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 18:38

 

Frontière factice

 

 

Alors que tout fuit

que le vent porte le sens en écharpe

et que la pluie bat son plein tout le temps

la lune boit

en voit de toutes les couleurs

dans les heures qui suivent

qui elles peuvent d’ailleurs

ses yeux absents

fixés sur une lumière lointaine

oui

seule

seule la nuit a des oreilles

comme les murs

des murs fragiles

hétérogènes

plantés là

devant vous

 

 

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