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Le journal poétique de Jean-M. Platier
Les mardis littéraires de Jean-Lou Guérin ont lieu tous les mardis à 20 heures 30 - au 1er étage du café de la Mairie - 8 place Saint Sulpice - Paris 6e - Métro Saint Sulpice - Mabillon
Le programme des mardis littéraires de mai 2019
Mardi 21 mai : Vacance - Jean-Michel Platier - présentation Francis Vladimir - éditions du PONT9
Démembré
Comme une aile coupée
D’un aigle roi
Orphelin du ciel
Le roman
Quatre dates de 1943 à 2014 comme quatre signets, c’est bien d’une odyssée dont il s’agit dans ce roman en quatre parties, qui nous posent des questions : que savons-nous de nous et des autres ? Comment survivre dans la violence que nous inflige le monde en s e souvenant des belles choses : le rire des femmes sur le chemin, le plaisir de faire la route ensemble et par-dessus tout Homère qui nous chante le destin et l’homme et sait nous le rendre supportable.
Vacance éditions Pont9
Lecture à voix haute ILLich LHENORET
Carré Baudouin 121 rue de Ménilmontant Paris 20e
métro Gambetta bus 26
ou métro Ménilmontant 96
arrêt Pyrénees Ménimontant
ANAMNESES, éditions du Mont Popey, 100 p.,
Novembre 2018, 14 euros (port inclus)
Préface d'Albert Guignard,
Postface de Francis Vladimir,
Tableau de couverture et eaux fortes intérieures de Nadejda Pastoukhova
Préface
JEAN-MICHEL PLATIER : UNE POESIE AU FORCEPS
Apprends-nous à nous guérir,
à nous guérir les uns les autres
et à guérir le monde.
Commençons aujourd’hui même,
maintenant,
la Grande Guérison à venir.
Leonard Peltier, La prière
Anamnèses est à entendre pleinement dans ses trois définitions.
1) Ensemble des renseignements fournis au médecin par le malade ou par son entourage sur l'histoire d'une maladie ou les circonstances qui l'ont précédée.
2) Philosophie du retour à l’origine.
3) Prière de la messe qui suit la consécration.
En homme d’automne, appréhendant le verdict de l’hiver, Anamnèses résonne en cri soudain adressé à soi-même : « ASSEZ ! »
Le cri de l’adulte surmené qui tente de se ressourcer au cri premier du nouveau-né qu’on a sorti au forceps pour l’obliger à naître un 19 janvier 1964.
Et plus loin encore, jusqu’aux eaux amniotiques d’avant son propre déluge originel.
Le voyage mémoriel se fait par étapes datées ; à l’initiation du poème…
Car poète, Jean-Michel Platier l’est, de par son enfance et sa jeunesse passées dans la campagne du haut-Jura dont l’esprit du lieu l’habite à jamais.
Il l’est de par la mémoire de ses ancêtres paysans, guérisseurs ; des ancêtres capables de lever le feu à distance.
En chaman des mots, le poète lui peut guérir la brulure d’exister ; au-delà de notre espace-temps.
Quand,
Mourir n’est pas nouveau dans cette vie
Mais vivre, assurément, n’est pas plus neuf[1]
ou que,
Déserter la vie n’est pas très difficile.
Commander la vie demande plus d’effort[2].
Il lui suffit alors à son tour d’imposer quelques mots sur ceux de deux poètes russes, comme on retire la corde au cou, de l’un, et l’on retient la main portant un révolver au cœur, du second. Car,
Survivre
n’est certes
pas si nouveau
mais vivre
vivre
avec plaisir
l’est d’autant.
Aussi qu’Anamnèses consacre en ce sens Jean-Michel et son lecteur avec.
Albert Guignard
Postface
La poésie, éperon, espérance, épreuve de la vie, avec ces mots d’Andrée Chedid on aborde à la poésie.
Dans son recueil Anamnèses, Jean-Michel Platier semble brouiller les cartes. Pourtant, derrière les dates récurrentes qui nous font avancer dans son texte, imperceptiblement se dévoilent par des mots rêches des pans entiers de sa poésie. L’étrangeté des souvenirs esquissés, les rumeurs d’une vie d’homme, la marge du temps, la morne habitude du quotidien, l’attente interminable sans choix ni couronne, la croyance absolue en l’enfant c'est-à-dire à la rédemption que Jean-Michel Platier appelle de tous ses maux de poète, conduisent le monde tel qu’il est, tel qu’on le vit aujourd’hui, à sa perte, à moins de le reconstruire avec obstination, patience et amour.
Tentative sans cesse réitérée que celle du poète qui triture le réel des mots, les détourne du sens premier, pour ouvrir une autre voie possible, d’autres territoires à sa vie et à la nôtre.
Ce sont ces essais, remaniements, reprises, ratures, ces destructions peut-être, toujours empruntés à André Chedid, qui caractérisent Anamnèses.
Et voici que la noirceur apparente, flux désemparé des mots qui essaye de rendre compte du destin, voici qu’elle s’éclaire et qu’un élan vital nous cueille à son tour pour exalter la vie.
Francis Vladimir, le 24 janvier 2017
L’art de l’audace. Boostez votre transformation !
Jean-Michel Platier et Thierry Vautrin, Éditions Marie B., 2018
19 octobre 2018
Les livres de développement personnel fleurissent sur les étals des librairies, alors pourquoi signaler celui-ci ? Une réponse toute simple : écrit pour le grand public et au-delà d’une lecture personnelle, il peut parler à nos tripes de profs. Vous savez, la petite voix qui nous dit : « C’est vraiment dommage pour cet élève qu’il n’ait pas assez d’ambition, qu’il ne soit pas assez soutenu par sa famille, voire obligé à ou se sentant obligé à … » Ah ! déterminisme quand tu nous tiens … Et moi, prof, que puis-je faire ? Même avec la meilleure volonté du monde, je peux creuser les inégalités et être un vecteur d’empêchement, comme le montrent le rapport du CNESCO ou les écrits de Stéphane Beaud et d’autres sociologues.
Alors, une fois passée la répétition lassante des formules style mantra, ce livre peut être un appui pour former nos élèves au choix, à la prise de risque, à l’ambition, à passer du « C’est pas pour moi ! » à « Comment je fais ? ». Nous pouvons y glaner de quoi accompagner cette prise de risque mesurée, anticipée et outillée.
Accompagnement, le grand mot est lâché. On le retrouve personnalisé, éducatif, à l’orientation, … dans les textes officiels de ces dernières années. Mais qui peut affirmer qu’il sait accompagner un ou des élèves sans avoir construit une posture et ni connaître quelques bases ? En reprenant les mots de Michel Vial lors d’une conférence, accompagner ce n’est « ni piloter, ni conseiller, ni diriger, ni tutorer, ni mentorer, ni animer, ni modeler, ni montrer l’exemple, ni conduire, ni protéger, ni assurer, ni escorter, ni dévoiler, ni aiguiller, ni aider, ni supporter, ni guérir, ni corriger, ni remédier… » Combien d’entre nous font ces différences ? Ce n’est évident pour personne me semble-t-il, particulièrement en actes.
Pour les chercheurs, accompagner, c’est se joindre à quelqu’un pour aller là où il va, en même temps que lui ; il s’agit pour nous de comprendre que, pour tel ou tel élève, la situation est problématique et de le soutenir dans une dynamique de résolution de problème. Ils ajoutent le rejet de toute attitude prescriptive. Cet ouvrage, sans éviter pourtant toujours cet écueil, a le mérite de nous faire nous poser la question de la formation l’accompagnement et en particulier ce qui touche à la prise de risque, à l’audace dans les questions touchant à l’orientation.
Nous ne sommes pas coaches ni psys, mais nous pouvons résolument trouver dans ce livre quelques pistes pour nous inscrire dans une démarche d’accompagnement de nos élèves. Tout d’abord les faire chercher ce qu’ils voudraient pour de vrai, en essayant de ne penser qu’à eux : « Qu’est-ce qui vous fait rêver … ». Puis qu’ils comprennent mieux ce qui les bloque et qu’ils ont des marges de manœuvre : « Qu’est-ce qui t’empêcherait de … ? » le temps, l’espace, la peur, le manque de … Mais aussi, y puiser des outils permettant d’affronter le grand vide et qui pourraient être proposés à l’avancée dans la réflexion. L’écoute empathique et la reformulation permettent d’éviter de donner nos propres solutions, mais pouvoir envisager différentes hypothèses, rechercher les talents et points d’appui, proposer des choix de stratégies, de manière méthodique peut être plus rassurant pour chacun.
Et si chaque élève du primaire, du collège ou du lycée, général ou pro, ou encore étudiant avait le choix de vivre ou du moins de tenter son ambition ? Qu’il s’autorise à ce choix, à tout faire ensuite pour l’atteindre...Les profs devenant les facilitateurs de ces choix et ambitions... Une utopie ?
Anne-Marie Sanchez in Les Cahiers pédagogiques, novembre 2018.
Paroles d’un lecteur de
L’ART DE L’AUDACE
Jean-Michel Platier – Thierry Vautrin
272 pages - 25 septembre 2018
« L’Art de l’Audace », écrit à deux mains par Jean-Michel Platier et Thierry Vautrin, est un indispensable outil pour toutes celles et tous ceux, qui ne sachant par quel bout commencer et quel que soit leur âge, ont à cœur de se réaliser, au sens le plus large, en se donnant les moyens de leur(s) ambition(s).
Ce pédagogique manuel se distingue sans conteste des nombreux autres livres du genre, préférant traiter de l’importance d’oser aller vers ses aspirations profondes à tout moment de l'existence… plutôt que de faire l’éloge de la matérielle réussite.
Oser le premier pas qui détourne d’un chemin que l’on croyait tout tracé, puis continuer d’avancer pas à pas vers son objectif pour finir par l’atteindre, ou à défaut s’en rapprocher, ne fait rien perdre de « la vie d’avant »… S’épanouir, c’est ne rien perdre, c’est se mettre un peu plus en phase avec ce que l’on est et ce qui nous entoure pour vivre mieux le quotidien.
Il faut être audacieux pour faire le premier pas ! Ce « saut » vers l’inconnu… cet inconnu qui fait peur… cette peur de l’échec… ou du refus. Jean-Michel Platier et Thierry Vautrin ne s’y trompent pas, il y a bien un « Art de l’Audace ». Atteignent leurs objectifs ceux qui s’y sont préparés, ont osé et, avec méthodologie, s’y sont tenus. C’est du reste pourquoi il ne faut pas confondre téméraires et audacieux. « La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés » écrit Louis Pasteur pour prolonger l’esprit originel de la formule de Virgile dans l’Énéide.
C’est cette préparation puis cette méthodologie que nous expliquent en toute clarté, simplicité et intelligence, les deux auteurs empreints d’humaniste sensibilité.
« L’Art de l’Audace » : Un travail aussi précieux et singulier qu’incontournable.
Fabrice Raina
Bonjour,
Je vous informe de la publication de mon tout dernier livre aux éditions du Mont Popey : ANAMNESES.
Un livre de poédésire qui s’inscrit dans la lignée de ceux que j’ai publiés aux éditions Bérénice, Tribord, Arcadia, La passe du vent… depuis bientôt 30 ans et après la publication cette année de mon roman VACANCE en mars aux éditions Pont 9 et de L’Art de l’audace, un essai de développement personnel écrit avec Thierry Vautrin et publié aux éditions MarieB en septembre !
« Anamnèses »
Préface d’Albert Guignard - Postface de Francis Vladimir
Peinture et dessins de Nadejda Pastoukhova
Souvent, un mot, une phrase, une idée, un vers peut tout déclencher
BON DE RESERVATION à transmettre à Jean-Michel Platier : 11, rue de la Glacière 75013 Paris
Prénom : …………………………………………………………………………………………
Nom : ……………………………………………………………………………………………
Adresse : …………………………………………………………………………………………
Code postal : …………………… Ville : …………………………………………….................
Je commande ……… exemplaire(s) du livre « Anamnèses »
de Jean-Michel Platier au prix de 14 €.
……….. x 14 € = …………. €
(règlement par chèque bancaire à l’ordre de Jean-Michel Platier ; le règlement ne sera encaissé qu’après expédition du colis postal)
UNE POESIE AU FORCEPS
Apprends-nous à nous guérir,
à nous guérir les uns les autres
et à guérir le monde.
Commençons aujourd’hui même,
maintenant,
la Grande Guérison à venir.
Leonard Peltier, La prière
Anamnèses est à entendre pleinement dans ses trois définitions.
1) Ensemble des renseignements fournis au médecin par le malade ou par son entourage sur l'histoire d'une maladie ou les circonstances qui l'ont précédée.
2) Philosophie du retour à l’origine.
3) Prière de la messe qui suit la consécration.
En homme d’automne, appréhendant le verdict de l’hiver, Anamnèses résonne en cri soudain adressé à soi-même : « ASSEZ ! »
Le cri de l’adulte surmené qui tente de se ressourcer au cri premier du nouveau-né qu’on a sorti au forceps pour l’obliger à naître un 19 janvier 1964.
Et plus loin encore, jusqu’aux eaux amniotiques d’avant son propre déluge originel.
Le voyage mémoriel se fait par étapes datées ; à l’initiation du poème…
Car poète, Jean-Michel Platier l’est, de par son enfance et sa jeunesse passées dans la campagne du haut-Jura dont l’esprit du lieu l’habite à jamais.
Il l’est de par la mémoire de ses ancêtres paysans, guérisseurs ; des ancêtres capables de lever le feu à distance.
En chaman des mots, le poète lui peut guérir la brulure d’exister ; au-delà de notre espace-temps.
Quand,
Mourir n’est pas nouveau dans cette vie
Mais vivre, assurément, n’est pas plus neuf[1]
ou que,
Déserter la vie n’est pas très difficile.
Commander la vie demande plus d’effort[2].
Il lui suffit alors à son tour d’imposer quelques mots sur ceux de deux poètes russes, comme on retire la corde au cou, de l’un, et l’on retient la main portant un révolver au cœur, du second. Car,
Survivre
n’est certes
pas si nouveau
mais vivre
vivre
avec plaisir
l’est d’autant.
Aussi qu’Anamnèses consacre en ce sens Jean-Michel et son lecteur avec.
Albert Guignard
[1] Vers écrits avec son sang par le poète Sergueï Essenine, avant de se pendre, en 1926,
[2] et qui inspirèrent Maïakovski dans son poème hommage.
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Postface
La poésie, éperon, espérance, épreuve de la vie, avec ces mots d’Andrée Chedid on aborde à la poésie.
Dans son recueil Anamnèses, Jean-Michel Platier semble brouiller les cartes. Pourtant, derrière les dates récurrentes qui nous font avancer dans son texte, imperceptiblement se dévoilent par des mots rêches des pans entiers de sa poésie. L’étrangeté des souvenirs esquissés, les rumeurs d’une vie d’homme, la marge du temps, la morne habitude du quotidien, l’attente interminable sans choix ni couronne, la croyance absolue en l’enfant c'est-à-dire à la rédemption que Jean-Michel Platier appelle de tous ses maux de poète, conduisent le monde tel qu’il est, tel qu’on le vit aujourd’hui, à sa perte, à moins de le reconstruire avec obstination, patience et amour.
Tentative sans cesse réitérée que celle du poète qui triture le réel des mots, les détourne du sens premier, pour ouvrir une autre voie possible, d’autres territoires à sa vie et à la nôtre.
Ce sont ces essais, remaniements, reprises, ratures, ces destructions peut-être, toujours empruntés à André Chedid, qui caractérisent Anamnèses.
Et voici que la noirceur apparente, flux désemparé des mots qui essaye de rendre compte du destin, voici qu’elle s’éclaire et qu’un élan vital nous cueille à son tour pour exalter la vie.
Francis Vladimir